Samedi 23 mai 2009 à 10:49

les bizarerie de la vie

"Prendre le temps de vivre" c'est bizarre comme expression, parce que la vie on a pas le temps de la prendre parce que c'est elle qui nous prend et qui nous emenne aussi loin qu'elle le veut.

Dimanche 19 avril 2009 à 0:16

Le sourire est fréquent et sincère. Et pourtant.
Oui pourtant, je n'arrive plus à profiter de l'instant présent. Je regarde simplement les choses passées, plus grand chose me fait de l’effet.
Je fais pleins de truc chouette, comme profiter du soleil avec copines et glaces à la framboise, manger des crêpes au RU, aller au vernissage d'une expo, acheter des livres avec colloc Rachel, rencontrer des gens, sourire dans la rue et le tram...
Et trente secondes après plus rien comme un grand vide. Quelque choses cloche mais j’ignore la cause. Comme perdu le goût de la vie. Il y en a qui appelle ça le spleen. Parce que le spleen c'est poétique.

Je pars en vacance pour deux semaines, j'espère me retrouver. Je commence à haïr ma vie en tirets.

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Mardi 7 avril 2009 à 22:24

et puis c'est tout !

Les cafés se ressemblent tous : un comptoirs, des tables, des tabourets et des additions. Et il y a les gens : les groupes d'amis, les hommes cigarettes à la main, les amoureux langoureux, les inconnus qui discutent, les dessinateurs, les lecteurs de journaux, les commères, les petits vieux, les serveurs souriants... et bien d'autre encore.
Tous se croyant unique comme le lieu qui les abrite.

Lundi 6 avril 2009 à 21:31


http://bleuframboisse.cowblog.fr/images/IMG3843.jpgLes fleurs du printemps sont sorties, les militaires de l'Otan sont partis, la vie reprend son cour normale, après la pause Strasbourg ville fantôme.
On profite du soleil quand les cours sont finis, on rie, on chante très fort et très faux, on oublie un peu de travailler sérieusement et on culpabilise, mais pas tant que ça. Et surtout le sourire semble s'être regravée sur mes lèvres. Alors j'en profite et  je souris au soleil, aux fleurs, aux robes et à la vie.

Vendredi 3 avril 2009 à 1:17

balbutiment nocturne

Il est 01:17, deux pauvres lampes de bureau sont allumées. Tous autour de moi est plongé dans les ténèbres. Pas un seul autre bruit que le ronronnement de l'ordinateur et la musique de fond qui m'accompagnera au bout de la nuit. Le lit est attirant, mais comme une flemme de dormir m'a envahit. Demain il n'y aura pas cours, c'est le sommet de l'OTAN. Un gros gros bordel.
Là maintenant j'aimerais vous transmettre l'ambiance négligé et macabre dans laquelle je suis. Nan nan pas de soucis, rien de grave. Juste une envie de rien. A part peut-être de deux bras chaud et accueillant.
Pathétique.

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Finalement des larmes incompréhensibles coulent le long de mes joues. Je sens un manque énorme dans ma vie, comme un trou béant. Je me hais autant que je m'aime. J'ai l'impression de n'être qu'une façade, de contredire tous mes principes, de n’en appliquer aucun, de n'être au courant de rien, laisser passer des choses qui devraient me révolter, juste vivre dans ma bulle. Une bulle qui devient malsaine. Elle sent le manque. Le manque de rangement, de vaisselle, d'amour, d'estime de soi, de fierté, d'envie. Non pas d'envie, c'est peut-être ça qui me tue. Les envies inassouvies ou peut-être la clope. Je me traîne encore un putain de rhume et des vielles glaires dans la gorge. Je me regarde et je me dégoute.
Oui pathétique.

et dis Maman est-ce qu'un jour tu seras fier de ta fille?

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