Une grande nostalgie m'envahit. Ma petite -pas si petite que ça- ville me manque.
Voir des visages connus dans le bus, croiser le regard d'ami de vieille date, rire dans les rues, se donner rendez vous à la boite à sardine...
Mais au fond de moi je sais que j'ai fait la meilleur chose qui pouvait m'arriver en partant à Strasbourg.
Ça m'a permis de finir de me construire, de prendre mon envol, d'apprendre l'autonomie et la débrouillardise.
Même si ma ville me manque, je sais que j'ai dans mes affaires strasbourgeoise beaucoup de souvenirs qui remplissent mon cœur de bonheur.
Des souvenirs de la primaire, du collège, du lycée, de ma famille.
Ma famille dans son plus large sens.
J'ai l'impression d'enfin commencer à ressembler à ce que je voulais être.
Je deviens la femme qui me faisait rêver plus jeune.
J'aimerais graver à jamais ce souvenir dans ma mémoire. Ce souvenir de bien être et d'accord avec moi-même.
Même si se promener avec moi c'est se promener avec un point d'interrogation sur pattes.