Dimanche 15 mars 2009 à 19:03

balbutiment nocturne

Ce fut un week-end bien chargé. Pas même le temps de dormir. Pourtant j'en aurais bien eu besoin.
Tout ça à commencer Samedi par la journée porte ouverte, où j'avoue avoir rien fait. Mes parents étaient arrivés le matin pour voir les portes et moi.
Et comme bien souvent en compagnie de ma mère mon humeur fait chute libre.
Alors point de joyeux sourires pour les visiteurs.
Puis vient le soir avec "un petit restaurant typique" comme dirait ma chère et tendre mère.
Donc pour résumer je suis fatiguée, j'ai pas dormi de la semaine ou presque, je me levé a 8h un samedi matin, alors pour finir d'achever cette fatigue je sors pour faire un reportage photo.
Une chose toute nouvelle et assez impressionnante, j'ai adoré sauf cette impression désagréable qui me colle à la peau: celle de pas être à la hauteur.
Le but c'était de prendre les gens en photo pour qu'il garde une trace de leur soirée.
L'ambiance avec un appareil photo est plus conviviale, les gens viennent te voir plus facilement et toi tu as une raison pour leur parler.
Mais de voir tous ces gens gesticuler ça fait peur pour mon tout beau appareil, j’étais pas super détendue.
Dodo de 5h et appelée de Maman pour dire qu'ils arrivent dans 20 min.
Une douche et un départ pour le musée alsacien.
Une très chouette visite et encore un resto.
Puis me voila maintenant à vouloir bosser depuis 16h37, et à actualiser le site de photo pour voir si elles sont enfin affichées.

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Vendredi 13 mars 2009 à 2:31

balbutiment nocturne

Une grande nostalgie m'envahit. Ma petite -pas si petite que ça- ville me manque.
Voir des visages connus dans le bus, croiser le regard d'ami de vieille date, rire dans les rues, se donner rendez vous à la boite à sardine...
Mais au fond de moi je sais que j'ai fait la meilleur chose qui pouvait m'arriver en partant à Strasbourg.
Ça m'a permis de finir de me construire, de prendre mon envol, d'apprendre l'autonomie et la débrouillardise.
Même si ma ville me manque, je sais que j'ai dans mes affaires strasbourgeoise beaucoup de souvenirs qui remplissent mon cœur de bonheur.
Des souvenirs de la primaire, du collège, du lycée, de ma famille.
Ma famille dans son plus large sens.
J'ai l'impression d'enfin commencer à ressembler à ce que je voulais être.
Je deviens la femme qui me faisait rêver plus jeune.
J'aimerais graver à jamais ce souvenir dans ma mémoire. Ce souvenir de bien être et d'accord avec moi-même.
Même si se promener avec moi c'est se promener avec un point d'interrogation sur pattes.

Jeudi 5 mars 2009 à 23:29

balbutiment nocturne

Je ne sais pas à quel moment d'inadvertance j'ai lâché prise.
Mais maintenant je chue dans ce puits.
Et pour mon malheur je viens de réaliser quelque chose. L'amour c'est pas le puits, l'amour c'est les ailes qui permettent de franchir le puits.
Sans elles, je me fracasse au fond.
Alors pour plus de romantisme, je n'imagine plus un puits mais une falaise, en bas de laquelle je vois mon corps en morceau éclaboussé par l'écume.



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Et moi qui pensais avoir sauter sans filet, je suis heureuse d'avoir tort car des câbles d'acier que je nommerais amitié essayent de me remonter.
Il y en a aussi deux autres famille et soif de vivre.

Lundi 2 mars 2009 à 2:28

balbutiment nocturne

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Accroupie sur le rebord de ma fenêtre, je regardais les volutes de fumée s'envoler.
La bruine me dissuadait de sortir.
Après quelques instants, les petons se sont posés sur le sol.
Marcher pieds nus sur le goudron humide, voilà longtemps que je n'avais pas vécu ça.
Quasiment nue sous mon gros manteau je me laissais guider par mes pensée.
Esquisser trois pas de danses sous le lampadaire, observer ma jambe peinte des ses arabesque noires et blanches prés du local poubelles.
Une folle dans nuit qui voulait observer les étoiles, les imaginant sans les voire.
Retour au domicile après 7minutes de bonheur.

Samedi 28 février 2009 à 22:40

balbutiment nocturne

  C'est quoi ce grand puits dans lequel j'ai peur de tomber, il y en a qui appelle ça l'amour. Moi ça me fait juste peur.
C'est tellement plus simple d'avoir un coeur blindé, un coeur de pierre, être insensible.
J'ai envie de me dire vas y saute en bas c'est encore mieux. Je te jure qu'a l'arrivée il y a des coussins. Mais finalement je fais qu'un demi pas car l'arrivée me semble trop incertaine et je reste agrippée sur bord de la paroi. Toute crispée, fiévreuse et désireuse en ne sachant que faire, partager entre l'envie de plonger et celle de me protéger.
Prouve moi que je ne dois pas avoir peur.
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