Heureusement que j'ai deux rayons de soleil qui s'appellent mamie Catherine et amie Agathe, pour réchauffer mes journées.

Réaprendre à vivre avec ses anciennes habitudes.

La dernière nuit dans l'appart vient de s'écouler. C'est un sentiment étrange qui m'envahit.
Oui j'avais envie de partir de cet appart trop froid, mais je crois que tous nos foux rires l'on réchauffé, alors c'est avec un léger (un gros même) pincement au cœur que je commence à mes cartons.
Cette aprèm à 15h24 au revoir Strasbourg. à dans 4mois (frisson dans le dos).
En quittant cette ville, cet appart pour retrouver la maison où j’ai grandi, c’est comme perdre toute l’indépendance que j’ai acquise. Et j’ai peur, peur de m’engueuler avec Mère et de revoir toutes mes anciennes angoisses remonter à la gorge, ressentir les crises de larmes, les crises de haines, les crises de sentiment d’infériorité.
Et je trouve encore plus affreux de penser ça pour revivre avec ses parents. La normalité voudrait que j’en sois ravie. Mais merde à la normalité.

Je vis dans ma bulle de rêve. J'en oublie presque la réalité. Je l'idéalise.
Sinon petit à petit les cartons commencent à se faire, c'est le début des adieux, à dans quatre mois.
Vendredi je serais de retour dans ma cage doré, la maison familial.
Petit oiseau fragile a pris son envol, mais reviens au nid pour faire un stage.

Me voila retournée dans la routine du boulot.