Vendredi 10 avril 2009 à 21:52

balbutiment nocturne

 Ayo crie "I love you" et moi je chante love me please.
J'ai profité de ma journée soleil en solitaire.
Un peu flemmarde, je n'ai pas rejoint les autres pour le pique nique.
J'ai mis un peu d'ordre dans l'appartement.
Assise sur le rebord de la fenêtre le soleil me caressant le dos, lisant des mots pour mon avenir en dehors de la pub, des mots sur  notre société de manipulation, du profit sans éthique.
L’envie de changer le monde, mais le savoir que à moi seule je ne ferais pas grands choses. Alors la décision de devenir un exemple pour moi même. Pour n’avoir rien à me reprocher. Garder mes convictions et les appliquer.

« On veut tous changer le monde, mais personne veut descendre les poubelles » Coluche

Alors je descendrais les poubelles, et comme le dit Gandhi je rendrais le monde meilleur en rendant meilleur.

Vendredi 10 avril 2009 à 12:55

.... et patati et patata

Et c'est là qu'on se surprend à vouloir devenir quelqu'un d'autre.

Mardi 7 avril 2009 à 22:24

et puis c'est tout !

Les cafés se ressemblent tous : un comptoirs, des tables, des tabourets et des additions. Et il y a les gens : les groupes d'amis, les hommes cigarettes à la main, les amoureux langoureux, les inconnus qui discutent, les dessinateurs, les lecteurs de journaux, les commères, les petits vieux, les serveurs souriants... et bien d'autre encore.
Tous se croyant unique comme le lieu qui les abrite.

Lundi 6 avril 2009 à 21:31


http://bleuframboisse.cowblog.fr/images/IMG3843.jpgLes fleurs du printemps sont sorties, les militaires de l'Otan sont partis, la vie reprend son cour normale, après la pause Strasbourg ville fantôme.
On profite du soleil quand les cours sont finis, on rie, on chante très fort et très faux, on oublie un peu de travailler sérieusement et on culpabilise, mais pas tant que ça. Et surtout le sourire semble s'être regravée sur mes lèvres. Alors j'en profite et  je souris au soleil, aux fleurs, aux robes et à la vie.

Vendredi 3 avril 2009 à 1:17

balbutiment nocturne

Il est 01:17, deux pauvres lampes de bureau sont allumées. Tous autour de moi est plongé dans les ténèbres. Pas un seul autre bruit que le ronronnement de l'ordinateur et la musique de fond qui m'accompagnera au bout de la nuit. Le lit est attirant, mais comme une flemme de dormir m'a envahit. Demain il n'y aura pas cours, c'est le sommet de l'OTAN. Un gros gros bordel.
Là maintenant j'aimerais vous transmettre l'ambiance négligé et macabre dans laquelle je suis. Nan nan pas de soucis, rien de grave. Juste une envie de rien. A part peut-être de deux bras chaud et accueillant.
Pathétique.

http://bleuframboisse.cowblog.fr/images/IMG3643.jpg
Finalement des larmes incompréhensibles coulent le long de mes joues. Je sens un manque énorme dans ma vie, comme un trou béant. Je me hais autant que je m'aime. J'ai l'impression de n'être qu'une façade, de contredire tous mes principes, de n’en appliquer aucun, de n'être au courant de rien, laisser passer des choses qui devraient me révolter, juste vivre dans ma bulle. Une bulle qui devient malsaine. Elle sent le manque. Le manque de rangement, de vaisselle, d'amour, d'estime de soi, de fierté, d'envie. Non pas d'envie, c'est peut-être ça qui me tue. Les envies inassouvies ou peut-être la clope. Je me traîne encore un putain de rhume et des vielles glaires dans la gorge. Je me regarde et je me dégoute.
Oui pathétique.

et dis Maman est-ce qu'un jour tu seras fier de ta fille?

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